Avec le large rejet par le Parlement Britannique du projet d’accord négocié par Thérésa May, le risque de No Deal BREXIT n’a jamais été aussi élevé. Quelles conséquences pour la Bretagne armoricaine ?
Dans une tentative désespérée de gagner un peu de temps et de sauver la face, Theresa May a obtenu, le soutien d’une faible majorité de députés à un amendement à l’accord de retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne.
Cet amendement vise à relancer les négociations en remplaçant « backstop » qui garantirait le maintien des règles de l’UE sur toute l’île d’Irlande, point de blocage avec les unionistes d’Ulster, par des arrangements aux contours inconnus. Pas gagné, car L’UE a déjà réaffirmé à plusieurs reprises que cet accord n’est pas renégociable.
Face au risque croissant de « no deal » la perspective de secousses sévères pour l’économie Bretonne devient probable.
Les effets seraient mortels pour 140 à 150 bateaux bretons qui tirent 50% de leurs ressources des eaux britanniques. Pour Prince de Bretagne 20% des choux fleurs partent vers les Iles Britanniques. Au global au moins 10% des exportations bretonnes sont à destination du Royaume Uni.
Face à ces dangers, les intérêts Bretons nous apparaissent comme très insuffisamment défendus.
L’Etat Français qui a la charge -malheureusement- des intérêts Bretons va probablement les sacrifier aux profits d’autres intérêts tels que le déplacement d’activités financières de la City vers Paris.
Cette politique de la France est une constante (aucun port de B4 n’est un point d’entrée pour les produits biologiques, la Bretagne avait été écartée du corridor maritime Irlande-Continent, etc…).
Il est urgent que la Bretagne s’émancipe de cette tutelle mortifère. Nous appelons à des relations bilatérales Bretagne-Grand Bretagne pour garantir la fluidité des échanges à court terme et mettre en place les conditions propices au développement.
Pour le Parti Breton
Le Conseil National