Depuis le vendredi 11 mars, le Japon se retrouve face à un triple défi, celui des conséquences d’un tremblement de terre exceptionnel de magnitude 9, d’un tsunami d’une force destructrice inégalée et de la perte de contrôle d’au moins une centrale nucléaire.
Le Parti Breton tient avant tout à affirmer son soutien aux victimes et au peuple japonais tout entier dans cette dure épreuve, il connait sa force morale et lui fait confiance pour traverser cette crise.

Le drame lié au tremblement de terre et au tsunami s’est malheureusement prolongé par des problèmes dans plusieurs centrales nucléaires qui, faute d’être maîtrisés, sont en train de se transformer en catastrophe à celle de Fukushima.

L’impossibilité d’assurer le refroidissement des réacteurs de cette centrale conduisait inexorablement aux explosions qui ont touché les 3 encore en activité au moment du tremblement de terre. Si le contrôle de ces réacteurs n’est pas repris, en assurant leur refroidissement, leur fusion entraînera une catastrophe majeure avec la possible diffusion massive de matières radioactives dans l’atmosphère au cas où les enceintes seraient détruites. Cette situation pose clairement la question du nucléaire à l’échelle mondiale même s’il faut rappeler que ce sont des conditions tout à fait exceptionnelles qui ont conduit au drame que nous connaissons.

Le Parti Breton a affirmé dans son programme politique la nécessité d’une évolution progressive vers la fin du nucléaire, qu’il soit civil et encore plus militaire.Cette évolution nécessite dans le même temps des investissements importants dans d’autres filières énergétiques capables d’assurer une substitution progressive d’énergies propres et renouvelables à l’énergie nucléaire, comme l’hydrolien, l’éolien, le solaire, la géothermie et la biomasse. Il aurait ainsi voulu que ce soit la priorité des investissements du Conseil régional de la Bretagne qui a plutôt fait le choix d’en consacrer l’essentiel à une LGV* à l’utilité discutable.

Le Parti Breton attend que la crise actuelle ne donne pas lieu à des surenchères stériles, dans un pays et sur un continent qui ne sont pas confrontés à un danger immédiat, le personnel politique doit au contraire réfléchir à des solutions et des stratégies à moyen et à long terme. Lors des élections cantonales, le Parti Breton présentera dans le Finistère 2 candidats, René L’Hostis et Pierre le Roux, qui ont participé activement aux luttes contre les projets de centrale nucléaire en Bretagne, que ce soit à Ploumoguer et Plogoff dans les années 1960 à 1980, et dont la qualification professionnelle permet d’avoir une position avisée sur la question. De même, Jacky Flippot, candidat à Blain, a participé activement à la mobilisation contre les projets du Pellerin et Le Carnet, en Loire Atlantique.

Avec eux, le Parti Breton et tous ses candidats aux élections sont prêts à prendre toute leurs responsabilités dans une gestion raisonnable et démocratique de la Bretagne.

Pour le Parti Breton,

le président,

Yves Pelle

* Ligne à Grande Vitesse

CategoryEnergie

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