Objet : communiqué de presse
Décret Pétain du 30 juin 1941
Coordination et contact : iffig COCHEVELOU
0662410464 – iffigcochevelou@wanadoo.fr
Le 30 juin 1941, le Maréchal Pétain, chef d’un Etat soumis à l’occupant nazi, signait le décret qui amputait la Bretagne en lui enlevant le département de Loire-Inférieure (aujourd’hui Loire-Atlantique)
Ce décret a créé un précédent pour maintenir la partition de la Bretagne.
Nous appelons tous ceux qui refusent cette partition contre nature, à un rassemblement symbolique :
Samedi 30 juin
En principe à 14h30, mais sera confirmé pour chacun des sites devant les 19 Préfectures et Sous Préfectures des 5 départements bretons afin de commémorer ce triste anniversaire et rappeler que :
-la séparation de la Loire Atlantique du reste de la Bretagne a été maintenue arbitrairement et contre l’avis des élus et sans consultation des populations lors de la création des régions administratives en 1972.
-le sondage gouvernemental de mars 2009 confirme que 68% de la population bretonne des 5 départements est favorable à la réunification.
-le CG 44 et le CR de Bretagne et plus récemment le CG 56 et un grand nombre de municipalités ont voté des vœux en faveur de la réunification
-l’amputation de la Bretagne affaiblit l’ensemble des 5 départements bretons en déstructurant les liens séculaires et les réseaux sportifs, médiatiques, culturels, économiques, universitaires, politiques… affaiblit la Bretagne en la privant de son département le plus peuplé et le plus industrialisé.
La 30 juin exigeons de l’Etat qu’il condamne la « politique d’assimilation forcée » exercée par ses administrations, la région administrative dite des Pays de Loire et les villes de Nantes et Saint Nazaire (substitution de la culture bretonne au profit de la culture dite « ligérienne ») envers les habitants de Loire-Atlantique .
Nous réclamons le retour de la Loire Atlantique dans une vraie région BRETAGNE car la réunification donnerait de nouvelles capacités à celle-ci pour ses politiques publiques en faveur de son développement économique, culturel et social
Nous demandons au Président de la République et au nouveau gouvernement de mettre un terme à une situation contraire à la volonté populaire. Une telle décision, attendue avec impatience répondrait à une demande légitime des Bretons.