Les résultats de la liste « Nous te ferons Europe » aux élections européennes marquent pour le Parti Breton une nouvelle étape dans l’affirmation d’une force politique bretonne autonome. En 2009, le Parti Breton seul avait réalisé 32 000 voix en Bretagne historique aux élections européennes ; en 2010, la liste commune avec Christian Troadec aux élections régionales, 58 000 voix ; en 2014, une nouvelle liste commune avec Christian Troadec, 80 000 voix. Cette réussite est le résultat de l’engagement constant de multiples personnes d’horizons divers au service d’un projet pragmatique pour la Bretagne.
L’évolution est clairement positive, mais elle doit encore s’accentuer pour permettre de dégager un nouveau paysage politique breton. Le système français du fait de ses multiples contradictions arrive à son terme, même si un parti comme le FN ne veut rien d’autre que le perpétuer en en reprenant les aspects les plus dépassés et les plus absurdes. Les difficultés économiques et sociales nécessitent une véritable réflexion au niveau breton et des décisions rapides, cela dans le cadre d’une Bretagne réunifiée. L’urgence est là et que voit-on : les apparatchiks du parti socialiste multiplier les atermoiements, en espérant que l’immobilisme peut servir de solution ; quand ce n’est pas les provocations, comme la dernière en date de Nathalie Appéré et Johanna Rolland sur le Grand Ouest.
La mise en place d’une dynamique pour la Bretagne nécessite un rassemblement des différentes forces bretonnes, dont Christian Troadec est le leader naturel. Cette dynamique doit permettre de réunir des Bretons de tous horizons sociaux, de Haute comme de Basse Bretagne, des villes comme des campagnes, dans un projet commun. Face aux vieilles lunes ultranationalistes du front national, face à des partis hexagonaux déconsidérés, construisons autre chose : une Bretagne souveraine.
Gérard Guillemot
Secrétaire Général du Parti Breton