
Bretagne Notre Avenir était une démarche intéressante d’engagement pour la Bretagne, une promesse de préséance des intérêts des Bretons sur les engagements partisans. Fidèle à sa volonté de rassemblement, le Parti Breton / Strollad Breizh l’avait soutenu dès le début. Comme à Nantes où Bretagne Réunie nous avait montré la voie le 12 octobre dernier, le Parti Breton / Strollad Breizh était présent à Carhaix à la réunion publique de Bretagne Notre Avenir organisée par Yvon Ollivier et Caroline Glon.
Or nous constatons que, à Carhaix comme à Nantes le 12 octobre dernier, des extrémistes utilisent ces événements comme occasion de scandale et tremplin de notoriété. Des élus d’extrême-gauche en profitent pour saturer, à leur profit, les réseaux sociaux d’un brouhaha abject et tonitruant, après que l’extrême-droite se soit invitée à la fête. Le Parti Breton / Strollad Breizh condamne toutes ces violences, qu’elles soient physiques ou verbales. Il condamne avec la plus grande fermeté les injures et menaces dont Caroline Glon fait l’objet, et demande à ce qu’elles cessent immédiatement.
Les militants bretons peuvent légitimement ressentir un découragement et même un écœurement face à ces comportements. Mais peut-être que finalement, là est l’effet recherché. Car cette stratégie de pompier-pyromane qui souffle sur la moindre étincelle pour la transformer en incendie dévastateur, finit, à force de répétition, par consumer la vitalité de l’engagement populaire breton. A qui cela profite-t-il ? Aux partis parisiens jacobins, tout heureux de pouvoir poursuivre le breizh-washing dont ils nous amusent, à moindre frais.
Le Parti Breton / Strollad Breizh prend acte de la mort de Bretagne Notre Avenir. Le refus de son initiateur de définir une ligne politique pour BNA, de créer des postes de base (coordinateur, secrétaire, responsable de la communication…), de partager l’information, ainsi que la mauvaise organisation sans responsabilité, lui auront porté préjudice. Sans programme à proposer ou discuter, sans ligne directrice, il était évident que BNA risquait de rester dans le domaine incantatoire et de tomber dans le marketing électoral de pacotille. Daniel Cueff a trompé les électeurs de cette manière aux dernières élections régionales, il ne faut pas retomber dans cet écueil.
L’engagement est indispensable à la cause bretonne. Mais du rêve à la réalisation sur le terrain, cela impose de définir et de cadrer un projet avant de se lancer “fleur au fusil”. Depuis plus de 20 ans, le Parti Breton / Strollad Breizh réunit des femmes et des hommes, de la gauche à la droite non extrêmes, et défend les intérêts économiques, sociaux et culturels du peuple breton. Structuré, ayant déjà noué de fructueuses alliances et collaborations en Bretagne et ailleurs, il est prêt à travailler avec toutes les bonnes volontés, en responsabilité. Nous étions à Nantes, nous étions à Carhaix et serons de toutes les convergences.
Pour un engagement qui a du sens rejoignez notre mouvement, le seul désormais capable de rassembler dans la sérénité les tenants d’une Bretagne réunifiée, prospère, entreprenante, démocratique et solidaire.

Communiqué du Parti Breton – Victoire pour le ñ, victoire pour la Bretagne !
Le tribunal judiciaire de Lorient a tranché : le tilde (~) n’est pas une menace pour la République, mais bien une richesse culturelle légitime. Après des années d’absurdité administrative, la famille du petit Fañch remporte enfin son combat pour un droit aussi simple qu’évident : celui de donner à leur enfant un prénom respectant l’orthographe bretonne.
Le Parti Breton salue cette victoire qui dépasse le simple cadre d’un prénom : c’est une avancée pour la reconnaissance de notre langue et de notre identité. Il aura pourtant fallu six ans de procédure pour en arriver là, démontrant une fois de plus l’acharnement jacobin contre les langues dites « régionales » et le mépris des réalités locales. Il est grand temps que l’État cesse de brider nos droits et cesse de voir la diversité comme un danger.
Cette affaire illustre une fois encore l’urgence d’un véritable statut pour les langues régionales, à l’abri des coups de boutoir d’une administration qui semble encore coincée sous la plume de Villers-Cotterêts. Cela est d’autant plus essentiel que le risque de voir cette décision être renvoyée en appel ou bien qu’à nouveau des prénoms issus de langues régionales soient refusés demeure tant que la circulaire actuelle sera maintenue par le gouvernement. Le combat continue, pour que demain, plus aucun parent breton n’ait à mener une bataille juridique pour faire vivre sa culture.

Le Parti Breton présente ses condoléances à la famille de Jean Le Pen, plus connu sous le nom de Jean-Marie Le Pen, fondateur du parti d’extrême-droite français Front National en 1972, rebaptisé Rassemblement National en 2018, à l’occasion de sa disparition ce mardi 7 janvier 2025 à Paris.
Le Parti Breton s’étonne néanmoins de son souhait d’être inhumé à An Drinded-Karnag / La Trinité-sur-Mer (commune de sa résidence secondaire). En effet, Jean Le Pen, quitta son pays d’origine dès qu’il le pût à 17 ans pour s’installer en France. Il mena ensuite une carrière au service de l’extrême-droite bleu-blanc-rouge, dans les intérêts de son clan personnel. Hâbleur, il préféra les provocations aux responsabilités, trahissant ses électeurs. Pur produit du système français, colonialiste, jacobin, défenseur du pouvoir parisien, il rabaissa toute sa vie la Bretagne au rang de province française, trahissant les intérêts du peuple breton.
Jean Le Pen n’a d’ailleurs jamais caché son mépris pour les Bretons. A ce sujet, ses déclarations lénifiantes sur la Bretagne ces dernières années, ne doivent pas faire illusion. Sa vie, qu’il aura passé en plus grande partie dans son manoir de « Montretout » près de Paris, et ses actes sont là pour prouver sa brittophobie.
Le Parti Breton souhaite qu’il repose en paix, mais surtout que les Bretons ne subissent pas les conflits importés autour de sa mémoire.

Le Parti Breton tient à exprimer sa solidarité la plus totale envers les agriculteurs, qui se trouvent toujours en pleine détresse face à une crise agricole qui dure et vis-à-vis de laquelle les gouvernements successifs n’ont daigné donner de réponse satisfaisante.
Rappelons que nombre d’entre eux crient en ce moment même leur désarroi sur nos routes de Bretagne alors que l’Assemblée Nationale vient de voter une motion de censure qui repoussera aux Calendes Grecques les réformes indispensables.
Le Parti Breton constate une fois de plus que le gouvernement a plus à cœur d’augmenter ses recettes en faisant passer ses citoyens et ses entreprises à la caisse, sans remettre en cause les dépenses faramineuses inhérentes à son fonctionnement. Mais également que les députés sont plus occupés à jouer à la politique politicienne qu’à trouver des arrangements et des ententes, indispensables pour répondre aux urgences.
Le Parti Breton a à cœur de porter la voix des agriculteurs bretons et de défendre leurs intérêts sur le plan politique, en soutenant leurs revendications pour des prix justes, une meilleure régulation du marché et une véritable politique de soutien à la transition écologique qui soit accessible à tous, sans mettre en danger leur avenir. A ce titre, le Parti Breton prône entre autres :
– La protection contre les importations excessives
– La réduction des inspections et des contrôles sur les exploitations, partant du principe que la confiance doit remplacer la suspicion
– La réforme du système d’appels d’offres dans les collectivités pour favoriser les productions locales
– Un retour à notre maitrise de la TVA afin de pouvoir en décider la suppression ou la réduction dans l’objectif de soutenir certaines productions en difficulté
– De meilleures conditions de retraites en autorisant la validation de trimestres supplémentaires, notamment pendant les périodes de faible revenu ou d’intempéries
Ensemble, soutenons l’agriculture bretonne et assurons un avenir plus juste et durable pour tous.
Maelig Tredan, vice-présidente du Parti Breton

Coop Breizh est une maison d’édition et le principal distributeur de la culture bretonne à travers des livres, de la musique et d’autres produits culturels. Elle joue un rôle important dans la diffusion et le maintien de l’identité bretonne ou celtique et le patrimoine breton.
C’est pourquoi le Parti Breton appelle tous les citoyens, institutions et mécènes à soutenir Coop Breizh par tous les moyens possibles.
Face à ses problèmes structurels et contextuels depuis plusieurs années, nous espérons que Coop Breizh trouvera de nouvelles solutions avec l’aide des auteurs qui doivent partager les investissements et les risques.
Le Parti Breton reste solidaire des acteurs essentiels de la Bretagne.
Le Bureau du Parti Breton.

12 Octobre: Journée d’action pour la réunification de la Bretagne !
Le 12 octobre prochain, à Nantes, nous vous appelons à venir en nombre pour manifester en faveur de la réunification de la Bretagne.
Nous, citoyens bretons, avons une responsabilité historique : celle de rétablir l’intégrité territoriale de notre pays, trop longtemps mise à mal par des décisions administratives et politiques contraires à la volonté du peuple.
Pourquoi nous mobilisons-nous ?
La Loire-Atlantique est bretonne : historiquement, culturellement et économiquement. Sa séparation du reste de la Bretagne, orchestrée depuis Vichy, n’a jamais été acceptée par les Bretons. Ce découpage, imposé sans consultation des populations, représente l’héritage d’un système centralisé et colonial, où des décideurs considèrent légitime la prédation des
territoires.
Depuis des décennies, nous luttons pour retrouver une Bretagne complète, où Nantes et le pays nantais ont toute leur place. Il est temps d’exiger cette réunification tant attendue. C’est une question de justice, de respect de la volonté des peuples, mais aussi de bon sens économique. Une Bretagne réunifiée sera plus forte, plus unie, et mieux préparée à affronter les défis de demain.
Cette journée s’inscrit dans un contexte global de remise en question des structures de domination. Elle rejoint les luttes des peuples autochtones et des minorités du monde entier pour la justice historique et la réparation des torts causés par les systèmes d’hégémonie culturelle et politique.
Rejoignez-nous à Nantes le 12 octobre 2024 !
10h00: RDV aux entrées du département de Loire Atlantique (Aires de covoiturage)
12h00: Arrivée cours Saint Pierre à Nantes, restauration
15h00: Défilé pour la réunification
16h00–20h00: Prises de parole / Fest-deiz
Précisions sur le site : www.bretagnereunie.bzh
Venez en famille, avec vos amis, vos voisins. Apportez vos drapeaux bretons, vos pancartes et votre détermination. Notre unité fera notre force !
Pour une Bretagne réunifiée, libre et digne !
La fédération 44 du Parti Breton

Le Parti Breton remercie les 12 808 électeurs qui ont fait le choix de l’alternative bretonne, ainsi que ses candidats et militants. En portant leur voix sur nos 13 candidats qui se présentaient en Bretagne et à Paris, ils étaient presque aussi nombreux que ceux qui avaient voté pour nos 34 candidats en 2022. L’adhésion à notre projet progresse donc dans toutes les régions bretonnes, avec un score de 1,46% en moyenne, et des pointes à 4,81% à Cordemais, 4,51% à Guenroc ou encore 4,15% à l’Ile de Sein. Ces résultats nous renforcent dans notre conviction que le Parti Breton est la solution que choisiront de plus en plus de Bretons face aux défis de l’avenir.
Cependant, la situation politique actuelle ne laisse pas d’inquiéter. Mis devant le fait accompli par la dissolution brutale du président de la République, les citoyens cherchent des solutions pour préserver leur qualité de vie bretonne, qui se dégrade, et assurer un avenir meilleur à leurs enfants. Les partis radicaux et extrémistes s’en donnent à cœur joie et font des promesses intenables, qui risquent d’aviver encore plus la colère et le désespoir. De plus, les appareils parisiens des partis politiques s’arrangent et manœuvrent en coulisse entre les deux tours, risquant de voler le vote des électeurs et d’accentuer cette colère.
Le Parti Breton respecte le vote des électeurs. Il comprend la colère, la peur et la frustration qui a motivé nombre d’entre eux, elles sont légitimes et doivent être entendues. Aujourd’hui, deux partis politiques anti-bretons sont au second tour dans de nombreuses circonscriptions bretonnes : La France Insoumise (LFI) et le Rassemblement National (RN). Ces deux partis ne résoudront rien, au contraire. Le Parti Breton laisse libre les électeurs de leur vote de second tour. Il les invite simplement à prendre en considération l’engagement pour la Bretagne et l’implantation de quatre candidats qui, à notre avis, mérite leur vote face à LFI ou le RN :
– Nicolas Boucher (1ere circonscription 35) est un partisan de la Réunification de la Bretagne et un allier de la langue bretonne. Elu local implanté, il a une réflexion sur la place de Rennes dans son territoire. Face à lui se trouvent deux candidats parachutés : Marie Mesmeur (LFI) parachutée à Rennes par Jean-Luc Mélenchon, et un candidat RN.
– Anne Le Hénanff (1ere circonscription 56), députée sortante, fait face à un candidat parachuté RN résidant en Ile-de-France. Anne Le Hénanff s’est engagée pour l’autonomie régionale et la défense des écoles Diwan.
– Jean-Michel Brard (9e circonscription de Loire-Atlantique), maire de Pornic signataire de la pétition des 105000 de Bretagne Réunie pour la Réunification et soutien de l’identité bretonne et de la langue bretonne (Pornic a été la première ville de Haute-Bretagne à installer des panneaux d’entrée bilingues). Il est au coude à coude avec un candidat RN parachuté. Si la candidate LFI Hélène Macon s’est retirée au dernier moment, son refus de soutenir la candidature de M. Brard est irresponsable car cela pourrait faire gagner le RN.
– Paul Molac (4e circonscription 56) : comme au premier tour, la Parti Breton soutient le député sortant partisan de l’autonomie régionale et auteur de la loi sur les langues régionales qui porte son nom. Il affronte une candidate parachutée par le clan Le Pen.
Plus globalement, pour sortir des crises politiques françaises à répétition, le Parti Breton continuera, à l’avenir, à défendre l’instauration de la démocratie bretonne au service de ses habitants, de leur qualité de vie et de leur bien-être.
Maël Egron, porte-parole du Parti Breton.

Vous trouverez les bulletins de vote des 13 candidats du Parti Breton directement dans les bureaux de vote.
Les 13 candidats à la députation sont :
Côtes-d’Armor (22) :
– Circonscription 1 : Virginie Mattasoglio
– Circonscription 2 : Logan Maheu
– Circonscription 3 : Bryan Tyli
Finistère (29) :
– Circonscription 7 : Aela Malet
Ille-et-Vilaine (35) :
– Circonscription 1 : Sébastien Girard
– Circonscription 3 : Mathieu Guihard
– Circonscription 8 : Maël Egron
Loire-Atlantique (44) :
– Circonscription 3 : Gildas Perrot
– Circonscription 9 : Yannis Bizien
Morbihan (56) :
– Circonscription 1 : Ronan Le Sant
– Circonscription 2 : Maëlig Tredan
– Circonscription 3 : Jocelyne Devriendt
Paris (75) :
– Circonscription 13 : Annie Poupon

Le Parti Breton présente 12 candidates et candidats dans les 5 départements bretons, plus une candidate dans le “6ème département breton” Paris (XVème arrondissement)
Ses candidats vont défendre l’alternative bretonne face aux partis parisiens, en protégeant les intérêts économiques et sociaux du peuple breton et l’avenir des Bretonnes et des Bretons.
Voici la liste de nos candidats :
Côtes-d’Armor (22) :
– Circonscription 1 : Virginie Mattasoglio
– Circonscription 2 : Logan Maheu
– Circonscription 3 : Bryan Tyli
Finistère (29) :
– Circonscription 7 : Aela Malet
Ille-et-Vilaine (35) :
– Circonscription 1 : Sébastien Girard
– Circonscription 3 : Mathieu Guihard
– Circonscription 8 : Maël Egron
Loire-Atlantique (44) :
– Circonscription 3 : Gildas Perrot
– Circonscription 9 : Yannis Bizien
Morbihan (56) :
– Circonscription 1 : Ronan Le Sant
– Circonscription 2 : Maëlig Tredan
– Circonscription 3 : Jocelyne Devriendt
Paris (75) :
– Circonscription 13 : Annie Poupon
Face au choix imposé entre macronistes, RN et Nouveau Front Populaire, le Parti Breton propose aux électeurs un Front Breton au service de toutes les Bretonnes et les Bretons.
Dans cette campagne orchestrée par les états-majors parisiens, le Parti Breton appelle les électeurs à voter pour des candidats qui défendront les intérêts économiques, sociaux et culturels du peuple breton.
Nos 13 candidats sont les seuls à parler de l’avenir des Bretonnes et des Bretons et à défendre la qualité de vie bretonne aujourd’hui gravement menacée : santé, logement, sécurité, fiscalité, services publics, transport, agriculture et pêche.
Face à une vie politique française violente et stérile, nos candidats agiront comme des députés responsables au service de la démocratie bretonne, pour une Bretagne réunifiée et autonome, dotée à nouveau de ses pouvoirs législatifs et exécutifs, au service de ses habitants.
Le 30 juin, votez l’alternative bretonne !
Maël Egron, porte-parole du Parti Breton.