On apprend ce 18 novembre que la proposition de loi sur les langues dites régionales, très médiatisée ces derniers temps, ne verra pas le jour. Devant être déposée par un intergroupe regroupant des députés de droite et de gauche à l’assemblée « nationale » de Paris , elle a finalement été la victime collatérale de rivalités partisanes.
C’est d’autant plus dommageable que ce projet intéressant apportait des éléments forts pour le développement des langues minoritaires – notamment la possibilité pour les filières scolaires bilingues d’utiliser l’enseignement par immersion -, et avait suscité un véritable espoir de la part de ses défenseurs.
Ce regrettable épisode apporte la preuve que, à gauche comme à droite, les logiques de partis continuent à prendre le pas sur les sujets de fond pour le développement de la Bretagne.
Le Parti breton s’est engagé et travaille au quotidien, à travers ses adhérents, ses élus, pour la promotion et l’officialisation des langues minorisées à tous les niveaux, de la commune à l’Europe. Cet engagement fort des démocrates bretons se poursuivra à l’occasion des élections cantonales de mars prochain.
Pour le Parti breton,
Jacques-Yves Le Touze, Porte-Parole