Le Parti Breton se félicite de la libération de Cédric (DRIK) au nom de la présomption d’innocence bafouée par la semaine d’incarcération subie par ce bonnet rouge, interpellé, mis en examen et écroué suite aux incendies de Morlaix.
N’ayant pas plus d’éléments que la plupart nous nous garderons de nous exprimer sur le fond laissant, selon l’usage, faire la justice. Mais nous déplorons l’appel de cette libération fait immédiatement par le procureur de Brest au nom d’un fantaisiste risque » d’absence de garanties de représentation » selon les termes employés.
Le motif est d’autant plus grotesque que DRIK qui était demandeur d’emploi vient d’obtenir une promesse ferme d’embauche. Nous doutons que dans ces circonstances de son envie de fuir….à moins que cet appel du procureur ne soit un piège qui arrangerait « la justice » de ce pays et dans lequel Cédric se gardera bien de tomber.
Lorsque l’on observe les déploiements de force et les hauts serviteurs de l’état français « mobilisés » pour instruire une affaire qui n’en est pas une, on peut à juste titre émettre des doutes sérieux sur les motivations réelles de cette mise en examen. Que l’on ne s’y trompe pas, il s’agit bien d’un acharnement à caractère politique.
Plutôt que de se heurter à des organisations bien structurées, une fois de plus on a préféré attaquer un brave type, demandeur d’emploi, « lampiste » idéal en somme qui aurait avoué avec un peu d’intimidation et ainsi calmé les instances politiques parisiennes bien embarrassées.
Pas de chance il n’a rien dit…..sans doute parce qu’il n’avait rien à avouer mais s’est’ on posé la question ?
Et puis, çà peut toujours servir de discréditer et calomnier un peu plus les Bonnets Rouges qui ont pourtant apporté depuis plus d’un an, bien plus de débat démocratique dans ce pays que tous les partis politiques de l’hexagone, bien silencieux aujourd’hui lorsque le sujet n’est pas porteur.
Cette affaire semble bien gênante pour les partis politiques subventionnés par la république, comme le sont pour nous tous, la détresse des travailleurs de l’agro-alimentaire licenciés, celle des paysans, légumiers et autres travailleurs bretons, éreintés physiquement et psychologiquement, parfois poussés vers de tristes extrémités.
La population bretonne déjà bien exaspérée ne croit plus en vous mesdames et messieurs des partis français et finit par se lasser. Si vous n’en percevez pas les signes tant pis pour vous ! Mais que tous ces gens trahis par le gouvernement de la république et par ses valets en Bretagne sachent que très modestement, avec les moyens inexistants d’un petit parti politique, nous continuerons à nous battre auprès d’eux. »
Le Bureau Politique du Parti Breton