Communiqué de presse

Le Parti Breton demande au maire de Callac M. Rolland d’accéder à la demande des habitants de se prononcer par référendum local sur le projet Horizon. Plus globalement, il affirme que c’est aux Bretons de décider de la politique d’accueil des réfugiés en Bretagne, et non Paris ou une association privée.

Le maire de la commune de Callac M. Rolland porte un projet d’installation de 70 à 100 familles de réfugiés baptisé Horizon. Ce projet est financé par des fonds publics et privés venant d’un
fonds de dotation abondé par une richissime famille parisienne.

Le Parti Breton partage l’incompréhension d’une partie importante des habitants qui découvre l’ampleur d’un tel projet d’installation de familles de réfugiés dans la commune. Alors que le
milieu rural et périurbain breton est devenu un désert médical, scolaire et de services publics, il est choquant que le gouvernement parisien, responsable avec ses prédécesseurs de cette
situation, lance tout d’un coup autant d’infrastructures et de programmes sociaux.

De plus, ce projet décidé à Paris ne semble pas abouti : comment va-t-on suivre et former des dizaines de demandeurs d’emploi nouveaux sur la commune ? Comment l’école va-t-elle intégrer
des dizaines d’enfants nouveaux ? « On va prendre rendez-vous avec les acteurs concernés » dit l’association. Il s’agit d’un projet typique de la technocratie française : on décide à Paris, entre soi, et ensuite on essaye de le plaquer sur la réalité du terrain. Pour le Parti Breton, ce type de projet doit partir des besoins et possibilités du terrain, pas l’inverse !

Le maire et son conseil municipal n’ont pas été élus en 2020 sur le projet Horizon. Par conséquent, le Parti Breton demande d’accéder à la demande des Callacois d’organiser un référendum local. Il est légitime que les habitants tranchent sur un projet aussi impactant.

Plus globalement, le Parti Breton affirme que c’est aux Bretons de définir la politique d’accueil des réfugiés en Bretagne. C’est en particulier à la Région, complètement muette sur ce dossier, de s’emparer de cette compétence. La politique française actuelle est incohérente : on accepte des personnes qui abusent de ce droit, on refuse des réfugiés réellement en danger ou en détresse depuis leur pays d’origine. La politique prônée par le Parti Breton fera en sorte de s’assurer que les capacités d’accueil des réfugiés sont à la hauteur de ce devoir humaniste. Elle devra aussi lutter contre les abus actuels qui dévoient ce devoir.

Pour la Fédération Trégor-Penthièvre du Parti Breton, Bryan Tyli, secrétaire.

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