Le Parti Breton remercie les 12 808 électeurs qui ont fait le choix de l’alternative bretonne, ainsi que ses candidats et militants. En portant leur voix sur nos 13 candidats qui se présentaient en Bretagne et à Paris, ils étaient presque aussi nombreux que ceux qui avaient voté pour nos 34 candidats en 2022. L’adhésion à notre projet progresse donc dans toutes les régions bretonnes, avec un score de 1,46% en moyenne, et des pointes à 4,81% à Cordemais, 4,51% à Guenroc ou encore 4,15% à l’Ile de Sein. Ces résultats nous renforcent dans notre conviction que le Parti Breton est la solution que choisiront de plus en plus de Bretons face aux défis de l’avenir.

Cependant, la situation politique actuelle ne laisse pas d’inquiéter. Mis devant le fait accompli par la dissolution brutale du président de la République, les citoyens cherchent des solutions pour préserver leur qualité de vie bretonne, qui se dégrade, et assurer un avenir meilleur à leurs enfants. Les partis radicaux et extrémistes s’en donnent à cœur joie et font des promesses intenables, qui risquent d’aviver encore plus la colère et le désespoir. De plus, les appareils parisiens des partis politiques s’arrangent et manœuvrent en coulisse entre les deux tours, risquant de voler le vote des électeurs et d’accentuer cette colère.

Le Parti Breton respecte le vote des électeurs. Il comprend la colère, la peur et la frustration qui a motivé nombre d’entre eux, elles sont légitimes et doivent être entendues. Aujourd’hui, deux partis politiques anti-bretons sont au second tour dans de nombreuses circonscriptions bretonnes : La France Insoumise (LFI) et le Rassemblement National (RN). Ces deux partis ne résoudront rien, au contraire. Le Parti Breton laisse libre les électeurs de leur vote de second tour. Il les invite simplement à prendre en considération l’engagement pour la Bretagne et l’implantation de quatre candidats qui, à notre avis, mérite leur vote face à LFI ou le RN :
Nicolas Boucher (1ere circonscription 35) est un partisan de la Réunification de la Bretagne et un allier de la langue bretonne. Elu local implanté, il a une réflexion sur la place de Rennes dans son territoire. Face à lui se trouvent deux candidats parachutés : Marie Mesmeur (LFI) parachutée à Rennes par Jean-Luc Mélenchon, et un candidat RN.
Anne Le Hénanff (1ere circonscription 56), députée sortante, fait face à un candidat parachuté RN résidant en Ile-de-France. Anne Le Hénanff s’est engagée pour l’autonomie régionale et la défense des écoles Diwan.
Jean-Michel Brard (9e circonscription de Loire-Atlantique), maire de Pornic signataire de la pétition des 105000 de Bretagne Réunie pour la Réunification et soutien de l’identité bretonne et de la langue bretonne (Pornic a été la première ville de Haute-Bretagne à installer des panneaux d’entrée bilingues). Il est au coude à coude avec un candidat RN parachuté. Si la candidate LFI Hélène Macon s’est retirée au dernier moment, son refus de soutenir la candidature de M. Brard est irresponsable car cela pourrait faire gagner le RN.
Paul Molac (4e circonscription 56) : comme au premier tour, la Parti Breton soutient le député sortant partisan de l’autonomie régionale et auteur de la loi sur les langues régionales qui porte son nom. Il affronte une candidate parachutée par le clan Le Pen.

Plus globalement, pour sortir des crises politiques françaises à répétition, le Parti Breton continuera, à l’avenir, à défendre l’instauration de la démocratie bretonne au service de ses habitants, de leur qualité de vie et de leur bien-être.

Maël Egron, porte-parole du Parti Breton.

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