Les ports maritimes bretons et français sont dans une impasse dans le conflit qui oppose les ouvriers portuaires au gouvernement de l’état français.

Principal grief invoqué par les ouvriers portuaires, le nouveau gouvernement Fillon ne respecte pas les engagements pris avant le remaniement ministériel fin 2010: Un projet d’accord entre les organisations syndicales et patronales conclu le 27 octobre dernier et permettant aux quelques 6.000 dockers et grutiers de partir en retraite jusqu’à quatre ans avant l’âge légal, eu égard à la pénibilité de leurs métiers.

Les pouvoirs publics ont appelé les partenaires sociaux à revoir leur copie. Ils veulent limiter à deux ans au maximum l’anticipation sur l’âge légal de la retraite pour les salariés exerçant un métier à la pénibilité avérée et demandent que le futur accord soit cohérent avec la loi sur les retraites.

Les métiers de dockers et de grutiers restent des métiers pénibles, selon les trafics. Il n’en reste pas moins que le quasi monopole de la CGT dans les ports est une atteinte à la démocratie dans le monde salarial. Ce monopole qui date des statuts de l’après guerre, que la loi Le Drian de 1992 a entamé, est aussi le deuxième responsable de la situation actuelle des ports maritimes.
Ce corporatisme d’un autre temps doit disparaître.

En Bretagne, le blocage partiel des ports de Nantes St Nazaire, de Lorient et de Brest empêche l’alimentation normale des usines d’aliments de bétails. Toute l’économie de l’agro-alimentaire se trouve fragilisée.

La Bretagne, terre maritime, doit avoir la compétence totale de ses ports. Le centralisme de l’état français est une des raisons empêchant le règlement rapide de ce conflit.

C’est là tout le combat du Parti Breton: donner à la Bretagne ses propres institutions par la voie démocratique.

Pour le Parti Breton
Herve Le Gwenn

CategoryMaritime

Le Parti Breton, pour une Bretagne émancipée, écologique, solidaire et entreprenante.

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