Des organisations syndicales françaises ont appelé à des manifestations le 23 novembre, à Lorient, ainsi qu’à Rennes, Saint-Brieuc et Morlaix. Nantes, ville bretonne, a été oubliée.

Si la majorité des mots d’ordre étaient d’ordre social, il s’agissait aussi, à une semaine de la nouvelle manifestation des Bonnets rouges, le 30 novembre, à Carhaix, de reprendre en main un mouvement qui pose très clairement une forte demande de décentralisation politique.

Se sont donc déplacés, à cette occasion, pour de maigres manifestations, les chefs de la CGT Le Paon et de la CFDT Berger.

Cette opération n’est pas sans rappeler le déplacement en Alsace, lors de la consultation sur la fusion des départements en une unique région, des chefs du FN Le Pen et du PG Mélenchon. 

Ces comportements révèlent chez ces syndicalistes et politiciens une peur de la décentralisation. Peur due à leur nationalisme extrême.

 

Sous prétexte de défendre des revendications sociales, ils viennent en fait continuer à défendre une France  centralisée, une et indivisible, et s’opposer ainsi au développement de la décentralisation. 

 

Le Bureau du Parti Breton/ Strollad Breizh

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