Deux ans après la fusion très contestée de l’Alsace avec la Lorraine et Champagne-Ardenne, une « réflexion sur l’avenir » de l’Alsace est lancée par Matignon.

Au lendemain de cette annonce, 130 élus alsaciens LR, UDI, LREM et membres de la société civile ont signé une déclaration « Cap vers l’Alsace! » et lancé un appel pour « une collectivité territoriale d’Alsace à statut particulier », dotée de compétences d’Etat, notamment en matière d’enseignement linguistique, économie, tourisme, formation professionnelle, bilinguisme.

Le rapport Duron (ancien député et maire de Caen) semble avoir été très bien reçu par son compatriote normand Edouard Philippe (premier ministre et ancien maire du Havre).

Et pour cause ce rapport fait la part belle en matière d’infrastructure portuaire et de transport de fret (fluvial et ferroviaire) aux ports de Le Havre-Rouen.

Le rapport Duron, qui préfigure très probablement la position du gouvernement français, indique que la Bretagne ne sera pas mise à grande vitesse.

 

La Bretagne flouée par la France

Le Parti Breton a toujours dénoncé le choix technologique pour la Bretagne du TGV français (Alsthom) face à la technologie pendulaire, technologie mieux maîtrisée par les allemands permettant – à moindre coût- de mettre à grande vitesse les lignes Brest-Paris et Quimper-Paris et non simplement Rennes-Paris, desservant ainsi les gares intérieures bretonnes.

Le Parti Breton a réuni ses cadres le 27 janvier à Bruz. Ceux-ci ont travaillé à la traduction de notre programme national et notamment du principe de subsidiarité au niveau local afin de répondre aux attentes concrètes de la population bretonne lors des prochaines élections municipales de 2020.

Le Parti Breton se félicite de l’abandon du projet d’aéroport à Notre Dame Des Landes. Projet auquel il réaffirmait déjà son opposition à Nantes lors des élections régionales de 2010 avec la liste « Nous te ferons Bretagne ».

Je m’adresse à vous aujourd’hui pour vous présenter en mon nom et celui du bureau mes meilleurs vœux pour 2018. Je profite de cette opportunité pour vous informer d’un rendez-vous important qui aura lieu en janvier, afin de préparer un avenir meilleur à notre Nation bretonne.
 
2017 – Un Parti Breton rassembleur et ambitieux

2017 fut une année historique pour le Parti Breton qui a su saisir sa chance d’être présent à des élections pour la première fois de son histoire sur toute la Bretagne et explorer de nouvelles opportunités de rassemblement autour de 100% Bretagne. Nous avons ainsi pu promouvoir la nécessité d’une Bretagne émancipée et faire jeu égal avec Oui la Bretagne.

Le Parti Breton se réjouit de la large victoire de la coalition nationaliste aux élections territoriales de Corse.

En dépit d’une histoire et d’une situation différentes de la nôtre, cette victoire nous ouvre des perspectives face au centralisme de L’État français. Elle prouve qu’unis, il est possible de faire avancer la cause pour le mieux être d’une population et la reconnaissance d’une identité territoriale.

Yves François Le Coadic, Délégué du Parti Breton a demandé hier au Parlement européen que la France  change radicalement son attitude, en matière de diversité linguistique.  Ce changement serait cohérent avec le Traité de Lisbonne et la question des locuteurs de langues minorisées, à traiter au niveau des Droits Fondamentaux. Yves François Le Coadic pense que l’Europe devrait élaborer une législation contraignante pour les protéger.

Les « intergroupes » du Parlement Européen transcendent les partis politiques et peuvent avoir une influence non négligeable sur les décisions européennes. L’intergroupe « minorités traditionnelles, communautés nationales et langues » qui regroupe des élus de différentes sensibilités politiques venant de l’ensemble des états membres de l’Union Européenne abordait ce jeudi le problème de la diversité linguistique en France. Le seul eurodéputé français, membre de cet intergroupe, Eric Andrieu de Narbonne a brillé par son absence. Les représentants de 5 communautés linguistiques différentes ont présenté leur situation et les défis auxquels ils sont confrontés.

L’organisatrice de l’audition, l’eurodéputé basque-espagnole Izaskun Bilbao Barandica, vice-présidente du groupe politique ALDE (Alliance of Liberals and Democrats for Europe) faisait remarquer dans son introduction que si la France a imposé pendant des siècles l’usage d’une seule langue au détriment des langues de territoires qu’elle a conquis, elle va devoir maintenant apprendre la diversité linguistique. Rappelant qu’environ cinquante millions d’habitants de l’Union Européenne appartiennent à une minorité nationale ou à une minorité linguistique et que ces minorités  enrichissent l’Europe, elle a rappelé les promesses du président français Macron et nous a encouragé à signer la pétition lancée par l’Initiative citoyenne européenne “Minority Safepack” (http://www.minority-safepack.eu/main/index)  et pilotée par la FUEN (Union fédéraliste des communautés ethniques européennes) afin d’apporter notre soutien à un meilleur avenir pour les minorités nationales et les minorités linguistiques d’Europe.

Le Parti Breton félicite la Catalogne et tous les Catalans pour leur accession à l’indépendance. Cela montre que rien ne peut s’opposer à la détermination d’un peuple sûr de son identité et de ses droits inaliénables.

L’annulation  de la marche annuelle de Bretagne Réunie est pour le Parti Breton le révélateur du profond malaise qui traverse le mouvement breton suite à la réforme territoriale de 2014.

Le mensonge originel et l’échec

Ce profond malaise est lié à l’échec patent de la pensée régionaliste notamment en ce qu’elle espère être entendue par « Paris », ce qui supposerait – selon elle – servilité et soumission.

Que nous a-t-on promis depuis Mitterrand, depuis 40 ans ? Quand l’Union de la Gauche serait au pouvoir… et puis quand La France et la Bretagne seraient à gauche…. et puis quand le Sénat serait à gauche… et puis quand nous aurions l’oreille du Prince… Bref, il nous fallait attendre l’alignement des planètes !

Page 2 of 55 1 2 3 4 55

Le Parti Breton, pour une Bretagne émancipée, écologique, solidaire et entreprenante.

Nous suivre sur :