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Le Parti Breton se positionne sur les modalités de la Réunification politique de la Bretagne et appelle les candidats à la présidentielle à faire de même.
Le Parti Breton avait exprimé en 2020 ses doutes quant à l’organisation d’un référendum portant sur la Réunification politique de la Bretagne, référendum impossible à mettre en place dans des conditions constitutionnelles et démocratiques satisfaisantes. Il réaffirme que la Réunification s’obtiendra avant tout par un rapport de force politique avec Paris, en particulier avec le président de la République qui est le seul possédant le pouvoir de réunifier la Bretagne. C’est la seule feuille de route possible en l’état actuel des institutions françaises.
Or sur le plan politique, force est de constater qu’Emmanuel Macron n’a pas répondu présent. Alors même que tous les candidats aux Régionales se sont déclarés favorables à la Réunification, ni lui ni son gouvernement n’ont jamais répondu à la demande démocratique du peuple breton pourtant exprimée de nombreuses fois. La loi 3DS sur la « déconcentration » de l’Etat, actuellement au Parlement, n’en parle même pas. En 2018, dans le cadre de la loi NOTRE, l’association Bretagne Réunie avait réalisé le tour de force militant de réunir plus de 100 000 signatures manuscrites de sa pétition pour une consultation simple. La loi NOTRE a été ignorée par Philippe Grosvalet, président PS du conseil départemental de Loire-Atlantique, et par le président de la République. Ces demandes répétées ne pourront pas éternellement être ignorées par le pouvoir politique.
Le Parti Breton trouve intéressant l’organisation d’une consultation simple sur l’ensemble de la Bretagne (les 5 départements), sur deux choix possibles : Réunification ou statut quo. Cela fait partie des actions politiques qui peuvent dynamiser ce combat démocratique, et obliger les leaders et partis politiques à se positionner et s’engager.
Le Parti Breton appelle les candidats à l’élection présidentielle à se positionner sur la Réunification et sa feuille de route, notamment la consultation simple. Cela sera l’occasion pour eux d’élever le débat d’une campagne électorale particulièrement indigente.
Joannic Martin, porte-parole du Parti Breton