Déjà deux jours du second gouvernement Valls, et déjà deux jours de plein cafouillage, déjà  les propos du colbertiste Emmanuel Macron sur les 35 heures doivent être recadrés. Quant à Manuel Valls, il dit aux journées du MEDEF qu’il aime les entreprises, mais sur TF 1 qu’il va embaucher 60 000 nouveaux enseignants, alors que tant d’entre eux sont utilisés à faire autre chose que de l’enseignement, ne serait-ce que pour plaire à leurs syndicats.

Qui paiera ces nouvelles dépenses, sinon les entreprises?

Faute d’économies sur les gaspillages publics, ce sont donc les travailleurs qui vont trinquer, et en particulier les travailleurs bretons. Nous aurions aimé que Manuel Valls nous fasse plutôt une liste précise d’économies publiques sur laquelle il s’engage, car nous voulons moins d’Etat, moins d’un Etat de moins en moins compétent, qui étouffe les Bretons et les expédie au chômage.

  Nos valeurs ne sont visiblement pas celles de la France: nous pensons que l’homme s’épanouit par le travail, nous croyons à la liberté d’entreprendre et de créer, mais dans la solidarité. Non pas une solidarité qui, comme en France, s’exerce d’abord  au profit de l’Etat et de sa sphère, mais vers ceux qui en ont réellement besoin.

Daniel Cariou

Membre du Conseil National du Parti Breton

 

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