Hep brezhoneg, Breizh ebet(*) chantait Alan Stivel dans les années 70, aujourd’hui c’est plutôt Hep Breizh dieub, brezhoneg ebet(**).
Pour le Parti Breton, il est vraiment temps que les Bretons s’occupent eux-même de leurs affaires.
La situation de grande misère dans laquelle se trouve Diwan avec la cessation de nombreux emplois aidés sous perfusion de l’Etat montre clairement que, en l’absence d’un statut de langue officielle et donc d’un réel pouvoir breton, en l’absence d’une fonction publique bretonne, en l’absence de la maîtrise de ses finances, en l’absence de l’application des directives européennes sur les langues, les langues bretonnes ne vivent que des subsides de l’Etat français.
Celui-ci assure certes la survie du breton mais surtout il limite son enseignement à quelques pourcents de la population bretonne et empêche tout réel développement en interdisant son emploi dans la sphère publique.
Plus que jamais la langue bretonne doit être l’affaire de la population bretonne et d’elle seule.
Pour le conseil national du Parti Breton
Olivier Berthelot
(*) Sans breton, pas de Bretagne
(**) Sans Bretagne libre, pas de breton