Ainsi que le montre l’abstention élevée du 1er tour de la présidentielle, les institutions politiques françaises, hypercentralisées, sont à bout de souffle. Face à cette impasse, le Parti Breton présentera des candidats aux législatives les 12 et 19 juin 2022 qui se battront pour une évolution institutionnelle permettant de faire émerger la démocratie bretonne.
Ce 10 avril 2022, le Parti Breton constate que l’abstention est à nouveau arrivée en tête au premier tour de l’élection présidentielle française (26,5 % des inscrits), malgré les enjeux colossaux mis sur celle-ci. La France est ce soir en situation « d’échec démocratique ». Cela s’inscrit plus largement dans la crise démocratique grave dans laquelle elle s’enfonce inexorablement depuis 20 ans.
Face à l’impasse politique que vit la France, pays malade de sa centralisation parisienne, le Parti Breton défend la mise en place d’institutions politiques bretonnes démocratiques. Les électeurs bretons ne sont pas condamnés à devoir choisir le vote « le moins dégoûtant ». Comme tous les peuples, ils ont le droit d’avoir des institutions politiques qui les représentent et les servent, notamment un gouvernement et le Parlement dans une Bretagne réunifiée. Ces institutions seront plus représentatives, efficaces et transparentes que les institutions françaises.
Pour obtenir ces institutions, il ne faudra faire preuve ni de candeur ni de pusillanimité. Ainsi, le vœu de « travail en commun » avec l’Etat français sur l’autonomie, émis le 8 avril par le Conseil Régional de Bretagne, ne suffira pas. Il faudra établir un rapport de force politique avec cet Etat, seul langage qu’il comprend. Le Parti Breton possède cette ambition et cette détermination. C’est pourquoi ses candidats aux élections législatives des 12 et 19 juin prochains défendront l’émergence de la démocratie bretonne.
Mathieu Guihard, président
Joannic Martin, porte-parole