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« Je déplore que le Parti Breton soit élu ici, car les sujets concernant la Bretagne et les Bretons n’intéressent pas les Français »… Cette phrase, prononcée par la maire de Saint Jacques de la lande en conseil municipal, fut sa « réponse » à une question écrite relative à la réunification de la Bretagne.

Il ne s’agit pas de polémiquer avec des élus « hors sol », sans racines et sans repères. Mais il convient de transformer l’animosité des ennemis de la Bretagne en énergie positive : croire en nous !

La France est devenue un bateau ivre, qui prend eau de toutes parts. Afin d’éviter de sombrer avec, la Bretagne doit s’en désarrimer. La France est un pays sur-endetté, où les crises d’ampleur s’aggravent. Pour ne pas avoir su se réformer, elle risque d’imploser, tant les maux qui la rongent sont incommensurables. Le nationalisme Français, qui s’exacerbe avant les élections présidentielles, est un symptôme d’une société totalement fracturée et sans ciment, au bord de l’éclatement. Dans les villes, il n’existe plus de « vivre ensemble », mais une juxtaposition d’individualités qui se croisent, sans se rencontrer, dans un maëlstrom déliquescent.

La Bretagne à cinq départements doit prendre son destin en main. Dans un cadre Européen, elle se dotera d’un parlement, d’un gouvernement, d’institutions efficaces et de médias Bretons. Toutes les politiques publiques Bretonnes doivent être élaborées, suivies et réalisées au plus près du niveau local. Notre développement s’accompagnera également d’une politique de partenariat étroit avec nos voisins Celtes : Cornouailles, pays de Galles, Irlande, Ecosse. Des Etats de l’union Européenne sont ainsi plus petits, moins peuplés et dotés d’un PIB inférieur à la Bretagne historique.

Le modèle de société Bretonne à reconstruire devra placer l’humain au coeur de nos préoccupations. Disposer d’une région forte et cohérente, de racines solides, d’habitants ouverts sur le monde et ancrés dans leur territoire, est un vecteur formidable pour répondre aux défis actuels. Avoir une culture, une histoire, une identité, loin d’être un signe de repli sur soi, est un facteur important pour partager et échanger, dans un espace mercantile mondialisé, qui s’uniforme et s’appauvrit. Nous devrons recréer une véritable solidarité en Bretagne. A cet égard, le Bhoutan, petit pays Bouddhiste niché au coeur de l’Himalaya, pourra nous servir d’exemple, car il serait celui où le « bonheur intérieur brut » est le plus fort au monde…

Les Bretons sont viscéralement attachés à leur terre. Nos traditions druidique et Celtique nous ont appris à aimer passionnément la nature et notre environnement. La Bretagne est un pays magnifique, doté d’une côte extraordinaire. Ce capital doit être restauré lorsqu’il est dégradé, développé et surtout valorisé. Non seulement notre santé et nos conditions de vie en dépendent, mais la promotion de nos patrimoines écologique, historique et culturel seront attractifs pour le tourisme. Ainsi, la Slovénie, qui est élu le pays le plus écologique d’Europe, en a fait un argument de marketing décisif. Toutefois, cette politique volontariste doit être pragmatique et non punitive. Elle devra ainsi se situer au centre de l’échiquier politique et se débarrasser d’oripeaux idéologiques hors sujet de la défense de l’environnement.

En conclusion, si elle veut survivre et prospérer, la nation Bretonne ne devra son salut que dans son émancipation. Il est grand temps de redonner au peuple Breton les moyens de vivre, décider et travailler au pays !

Erwan Le Garlantezec, fédération du pays de Rennes du Parti Breton.

 

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