Le Parti Breton s’inquiète de la situation dans l’ostréiculture. L’échouage du TK Bremen ne doit pas cacher la véritable réalité de la situation de l’ostréiculture bretonne. Face aux différentes épizooties qui ont saigné à blanc la profession, le Parti Breton demande à ce qu’un véritable plan de sauvetage soit mis en place pour sauver l’ostréiculture bretonne.
Il y va de l’ensemble d’une économie qui vivifie le littoral breton.
Nous proposons :
- Le contrôle par les ostréiculteurs de la production de naissains, pour une meilleure gestion en milieu naturel.
- La création d’un label « Huîtres de Bretagne » à partir d’un strict cahier des charges garantissant la qualité de l’huître bretonne. Contrôles sanitaires, développement de techniques d’élevages privilégiant l’élevage à plat, densités d’huîtres plus faibles dans les poches, densités définies bassin par bassin, essais d’élevages mixtes (huîtres, moules).
- Une politique commerciale forte en faveur de l’huître de Bretagne, sur les marchés dans les grandes surfaces et à l’export.
Le Parti Breton à travers sa politique d’aménagement économique de tout le territoire breton, refuse que les zones ostréicoles soient bradées au seul profit du tourisme et des résidences « volets clos ». L’actualité récente démontre que le littoral breton doit être protégé des investisseurs immobiliers. A Plouharnel dans le Morbihan les ostréiculteurs ont dû manifester contre la création de maisons secondaires sur le site d’un ancien chantier ostréicole.
La diversification est également nécessaire. Diversification des élevages: par exemple la palourde en appoint de l’ostréiculture; également, la remise en état sur une grande échelle des marais salants permettant le développement de la saliculture.
A l’heure où les perturbations du système financier pèsent de plus en plus sur les économies, la création d’un fonds d’investissement maritime breton soutiendrait le développement de son économie et de l’ostréiculture bretonne.
Christian Jiquel, Herve Le Gwenn