
Après un moratoire qui a gelé tout projet en cours fin 2010, la France a changé les règles de montage des projets d’installations de production d’électricité solaire. Les conséquences sur la trésorerie des entreprises et l’emploi sont brutales, alors que les multinationales du nucléaire ont un chèque en blanc pour financer leurs échecs.
La France produit 20 fois moins d’énergie électrique d’origine solaire que l’Allemagne. Manifestement cette filière ne fait pas partie des objectifs de l’état car le moratoire sur les projets d’installation photovoltaïques, fait craindre que du jour au lendemain, un projet peut être black listé et ne pas pouvoir se raccorder au réseau d’ERDF.
Un an après ce moratoire, les liquidations judiciaires se succèdent les unes après les autres. C’est un constat amer pour des entrepreneurs qui ont investi de leurs propres deniers et qui sont dans une situation d’échec du fait de l’instabilité de la réglementation française. Du jour au lendemain, l’Etat peut prendre des décisions brutales, il l’a fait pour le photovoltaïque. Les plaintes du lobby nucléaire font sourire quand il s’agit de perspective de changement du panier énergétique français à horizon 2050. La gouvernance de la Bretagne que nous souhaitons doit permettre d’amortir l’instabilité des décisions du gouvernement français. Il est nécessaire que les bretons puissent exprimer leur choix énergétique afin de permettre à la Bretagne d’offrir aux investisseurs une politique stable dans le développement des énergies renouvelables.
Pour le Parti Breton
Thierry Salaun