L’État a baissé considérablement ces dernières années les dotations aux collectivités locales, c’est-à-dire les grâces saupoudrées de L’État après que nous ayons contribué à l’effort fiscal (autrement dit le retour du bénéfice de nos impôts dans les territoires). Paris a décidé de voler les collectivités jusqu’aux dernières miettes. Cette fois, c’est le coup de grâce, la France supprime les communes par :

– le chantage au maintien des dotations si elles ne fusionnent pas !

– l’abandon contraint de projets au service de la population : services publics, aménagement urbain et des territoires, voies de communication…

Nous noterons l’absence de courage politique des élus sur ce hold-up parisien. Pire encore, la manière à laquelle ces élus saignent à blanc les contribuables et sucrent des projets d’aménagement vitaux au lieu de défendre leurs administrés !

Le paroxysme de l’asservissement est atteint puisque ces derniers préfèrent sacrifier purement et simplement leur commune.

Cela se traduit par la disparition forcée de municipalités, d’anciennes paroisses multiséculaires, pour fusionner en d’insipides ensembles où de nouveaux centres généreront de nouveaux déserts humains.

Nous sommes victimes de choix politiques

Vous avez voulu voter utile en votant français ? Ceux qui tiennent un discours de plus en plus breton nous ont planté un couteau dans le dos. La réalité est que tout élu de partis français ou apparenté mènera ici une politique en accord avec la machine France, où le centralisme colonial, l’absence de démocratie et de défenses des intérêts bretons sont manifestes.

Ces fusions participent aussi au génocide culturel mené depuis des siècles et accéléré depuis un peu plus de 200 ans par l’appauvrissement des territoires, l’exode de ses forces vives jusqu’à la débretonnisation des noms de communes après leur fusion au profit de « noms chimiques »

La satisfaction de nos élus-larbins 

Les maires de communes interrogés expriment leur satisfaction du maintien des dotations de L’État sous cette condition et d’une organisation qui leur permettra de financer des projets.

Cette attitude est misérable lorsqu’on connait la manière à laquelle nos impôts sont sacrifiés plus que jamais dans les services et transports publics d’Ile-de-France et dans les projets mégalomanes de cette région, notamment à travers la réalisation du « grand Paris » pour encore plus de centralisme.

 Des élus courageux dénonceraient haut et fort ce hold-up de L’État ; ils transformeraient l’essai en faisant valoir les projets des municipalités comme projets d’État, sans vergogne puisqu’il est d’usage de procéder ainsi à Paris. De même, ils devraient créer des synergies nouvelles avec les partenaires financiers locaux. Non… ces élus préfèrent se soumettre et nous soumettre par le même biais.

Notre chance, l’indépendance. Notre seule chance, par le vote breton !

Bertrand Deléon.

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