La lutte contre les passoires thermiques, a priori une bonne intention, n’est absolument pas envisagée dans toutes ses conséquences par l’Etat français.
Il s’agit d’interdire à la location, progressivement, tous les logements qui ne présentent pas certaines garanties d’isolation : en dix ans le tiers des logements locatifs devra , soit avoir disparu, soit être rénové. Mais une rénovation hors de prix ( voir le coût d’une simple pompe à chaleur) ne sera pas à la portée de la plupart des propriétaires, souvent des petits retraités qui ont mis là les économies d’une vie.
Gageons que le gouvernement se défaussera du problème grâce à des prêts à taux zéro qu’il faudra rembourser, des chèques du tiers ou du quart de la somme qui ne changeront rien pour les propriétaires incapables de faire face aux travaux.
Le Parti Breton, qui constate déjà une importante difficulté de se loger pour nos compatriotes, voit avec inquiétude arriver une échéance non préparée mettant hors du marché le tiers des logements locatifs.
Les ménages parisiens qui viennent s’installer après avoir revendu cher un bien en Ile- de – France, seront peu touchés par cette mesure. Mais les Bretons qui ont déjà mille difficultés pour se loger, verront encore se réduire leurs possibilités d’un tiers.
Le Parti Breton dénonce ces mesures démagogiques prises sans aucune préparation.
L’Etat français doit assumer pleinement les conséquences financières de ses décisions
Gildas Perrot
Secrétaire de la fédération de Loire-Atlantique