Pour ces élections législatives, le Parti Breton présentait 16 candidates et 16 candidats en Bretagne, soit 32 circonscriptions sur les 37 que compte notre pays. Deux candidatures Parti Breton / Pays Unis avaient également été montées pour les « Français de l’étranger » dans le cadre d’une alliance avec PACE, le parti des citoyens européens.
Le Parti Breton tient à remercier toutes les personnes qui se sont impliquées dans cette campagne : les candidats, les suppléants et les militants qui se sont donnés sans compter pour que nous puissions présenter nos candidatures au suffrage des Bretons. Il remercie également les médias dont la couverture de nos candidats a été sans précédent.
Nous remercions également les 15 205 voix qui se sont portés sur nos candidats, soit 2 641 de plus qu’en 2017. Neuf candidats ont dépassé les 1% des suffrages exprimés. Certains peuvent trouver les pourcentages encore modestes en comparaison de l’investissement déployé. Notons toutefois que si la progression en nombre de voix n’est pas spectaculaire, elle est réelle, alors même que l’abstention a battu un nouveau record.
Le Parti Breton poursuivait deux objectifs premiers dans ces élections : augmenter sa notoriété et sa présence sur le terrain et dans les médias ; déclencher un financement public afin de renforcer ses moyens financiers pour les prochaines échéances. Ces deux objectifs sont aujourd’hui atteints et même dépassés. Nous allons maintenant avoir davantage de moyens pour porter haut et fort notre volonté de défendre les intérêts économiques, sociaux et culturels du peuple breton.
Le Parti Breton ne donne pas de consigne de vote pour le second tour. Il n’appelle pas à voter pour les candidats de la majorité présidentielle. De nombreuses raisons existent : trahison des promesses du « Pacte Girondin » sur la décentralisation, manœuvres en sous-main contre la loi Molac sur les langues régionales, soutien au Parlement Européen des énormes chaluts qui raclent les fonds marins… Le Parti Breton dit également qu’aucune voix ne doit aller à NUPES, une alliance électoraliste anti-bretonne et anti-européenne.
Mathieu Guihard, président du Parti Breton.
