Expatrié à Munich depuis de nombreuses années je suis toujours resté lié à mon port d’attache, la Bretagne.

Quand le Parti Breton m’a demandé si je souhaitais me présenter en son nom pour les législatives 2022 dans la circonscription où j’habite qui couvre l’Europe Centrale et les Balkans, je n’ai pas hésité une seconde. C’était pour moi une évidence.

Je suis convaincu que la Bretagne et les régions françaises doivent acquérir plus d’autonomie a l’instar des grands pays démocratiques européens comme l’Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Italie, l’Espagne, la Suisse… C’est un gage de plus de démocratie et de transparence. Les décisions doivent être prises au plus près du terrain en prenant en compte les aspirations des citoyens et leurs problématiques locales. La Bretagne à cinq départements est ainsi l’échelon adéquat et, à cet effet, doit être dotée des institutions appropriées.

Ce transfert de pouvoir politique aux régions intéresse de facto tous les Français qui aspirent à plus de démocratie en France et en Europe, pas seulement les Bretons. Le Parti Breton est d’ailleurs soutenu dans sa démarche par la Fédération des Pays Unis, qui comprend d’autres partis régionalistes comme le Parti Lorrain, Bastir Occitanie, Parti Nationaliste Basque, Alternative Alsacienne, Prouvençio Nacioun et le Parti de la Nation Occitane (https://paysunis.org) et PACE, le parti des citoyens européens.

Plus d’autonomie rime aussi avec plus d’efficacité. En se libérant de la lourdeur de l’administration centrale, les régions peuvent devenir plus agiles dans ce monde en constante mutation.

La Bretagne et les régions françaises doivent également être représentées directement dans les institutions de l’Union Européennes afin de défendre elles-mêmes leurs intérêts économiques, sociaux et culturels. Les décisions qui y sont prises impactent de plus en plus la vie des citoyens et la Bretagne et les régions françaises doivent avoir leur mot à dire. De nombreux exemples malheureux ont montré que les intérêts des régions ne sont pas pris en compte à leurs justes mesures, cf. récemment le fiasco sur les licences de pêche pour les pêcheurs bretons lors du Brexit.

Par ailleurs, le changement climatique et la chute de la biodiversité sont des enjeux majeurs pour l’avenir. La destruction du patrimoine naturel doit être combattue et l’artificialisation des sols limitée. La défense de l’environnement est un gage de la qualité de vie et les agriculteurs y jouent un rôle primordial. À ce titre il importe de revoir les accords de libre-échange conclus avec les pays lointains où les exigences sur la production agricole ne sont pas les mêmes, créant une concurrence déloyale.

Ce que nous proposons pour les citoyens de la circonscription, avec mon suppléant M. Olivier le Lann résidant à Berlin :

Supprimer les impôts appliqués uniquement à l’encontre des Français non-résidents, cf. par exemple la CSG-CRDS ou les prélèvements de solidarité sur les revenus fonciers de source française mis en place par la majorité sortante. Les droits et les devoirs sont les mêmes pour tous les Français, résidents en France ou à l’étranger. Cela s’applique aussi devant l’impôt.

Baisser fortement les écolages des lycées français qui n’ont fait qu’augmenter sous le dernier mandat. La décision de mettre ses enfants dans le système éducatif français à l’étranger doit relever du choix ; malheureusement certains parents en raison du coût n’ont plus ce choix. Lorsque les enfants ne sont pas dans le système français leur insertion lors du retour en France peut se révéler difficile.

Mettre en place un guichet unique ayant connaissance des problématiques des Français non-résidents, pour faciliter leur retour en France. Certains peuvent se trouver dans des situations difficiles voire ubuesques, cf. l’inscription à la CPAM qui peut prendre des mois.

Rendre possible l’apprentissage des langues régionales pour les enfants des Français non-résidents. S’expatrier est souvent synonyme de couper la transmission de sa langue régionale à ses enfants. On peut être ouvert sur le monde, comme le sont les expatriés, tout en souhaitant garder ses racines vivantes. Cela pourrait se faire par la mise en place d’un organisme dédié de cours et de suivi en ligne.

N’étant pas intéressé par une carrière à Paris, je serai un Député indépendant et de proximité. Au vu de l’immensité de la circonscription qui recouvre 15 pays de l’Europe Centrale et des Balkans je mettrai en place une permanence en distanciel par laquelle les citoyens pourront me contacter directement pour me faire part de leurs problèmes personnels et de leurs propositions.

Guy Patton (gpatton@outlook.de; @GuyonPorspo), candidat titulaire
Olivier le Lann (olelann.asia@gmail.com), candidat suppléant

Le Parti Breton, pour une Bretagne émancipée, écologique, solidaire et entreprenante.

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